Le
départ.
Cet été mon père (Henri) et
moi, nous avons décidé d'aller à un festival
anarchiste au Sud de Bordeaux, sans connaître le programme.
Vers le 12 août, on est parti
récupérer ma cousine Morgane, chez sa sœur (absente
à ce moment là) à Poitiers et... C’est là
que l'aventure à commencé.
Sur la route, un dimanche après-midi, on a eu
une fuite de liquide hydraulique, le bordel !
On a longtemps cherché la fuite que je n'ai
vue que quand elle m'a giclé à la figure. Mon père
à réparé ça au poil mais qui dit fuite, dit
perte
de liquide, donc niveau de liquide hydraulique dans les tuyaux :
insuffisant.
Et bien sûr, étant dimanche, c’est une
vrai galère pour trouver un garage ou un magasin ouvert.
J'explique, sur une CX, tout fonctionne avec
l'hydraulique : les suspensions, la direction, les freins... Alors, on
était vraiment emmerdé !!!
On a tout de même continué notre route,
en re**** la pompe à hydraulique, et en espérant trouver
un garage mais rien, rien, rien. Cela jusqu'à un petit village
nommé Soudan où il y avait une vieille pompe à
essence ouverte.
On s'arrête sur le bord de la route et on va
quémander un peu de liquide, mais elle nous explique que le
garage était à son mari et qu'elle ne vend plus rien,
mais qu'on pouvait quand même aller fouiller sous les toiles
d'araignées. Au bout de beaucoup de découvertes, et
d’observations de magnifique couleurs… MIRACLE, on a finit par
découvrir un petit fond de notre fameux liquide. Du coup Henri
lui a offert un bouteille de succulent vin blanc pour la remercier.
Et on est reparti sur les routes avec une voiture
qui marchait mais ayant toujours une grosse soif (la voiture, pas
nous).
(Je passe les moments sans importance de notre petite vie d'humain)
Ce fut le festival qui nous a réservé
pleins de surprises, où on a accumulé les souvenirs et le
sommeil en retard, où on a bu et mangé (donc grossi),
où on a rencontré des gens...
Y'a pleins d'anecdotes à raconter.
Le lendemain nous voilà partis sur les route,
avec ma cousine en plus dans la voiture, le niveau hydraulique
rétabli. On arrive bien assez tôt pour le festival, du
coup on visite un peu, et on voit qu'en avant première du
festival y'a un concert dans un petit bled, on décide
d'y aller. Pfff, qu'est-ce qu'on avait pas décidé ! Un
bordel pas possible pour trouver l'accueil, des kilomètres
à pieds et personne pour nous renseigner de la situation
géographique de cette p****n de cabane d'accueil. Arrivé
là-bas on a vu que l'entrée était à 60
euros ! Du coup il a fallut refaire les kilomètres à pied
dans l'autre sens pour retrouver la voiture.
Bon, pour le coup on est allé à St
Symphorien (petit village au Sud de Bordeaux (bien au Sud quand
même)), là où commençait le festival le
lendemain. Mais avec tout ce temps perdu, plus de resto d'ouvert,
pffff, mon estomac était un peu vexé faut l'avouer. Bon,
malgré l'heure on a erré pour trouver un resto, et
là on est tombé sur des jeunes sur un terrain de tennis
qui nous ont invités avec de grand gestes, mais on a
continué nos recherches. Après avoir grignoté un
bout de saucisson et trouver la place pour camper, on est
retourné voir les djeuns au terrain de sport. Et on a
passé un bout de la soirée avec eux, à boire (un
peu), à discuter (un peu), et à observer la race
étrange d'autochtones ayant un fort accent (beaucoup).
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